Bibliomania : livres en cours

mardi 3 mai 2011

Women- Charles Bukowski


Quatrième de couverture : Henry Chinaski, écrivain alcoolique, est décidément né pour se battre. Après des années à enchaîner des boulots misérables, à dépenser son argent en paris et en femmes, il finit par devenir célèbre...

A cinquante ans, le voilà qui mène une vie de rock star, et entretient des aventures sexuelles qui feraient pâlir Casanova.

Ma critique : Si vous pensez que Frédéric Beigbeder est vulgaire, vous vous mettez le doigt dans l'œil. Monsieur Bukowski est étonnamment vulgaire. Ceci étant dit, ce n'est pas une critique négative, car j'ai un léger penchant sur tout auteur qui cherche à provoquer et tout auteur qui dégage quelque chose d'unique (vous vous dites que tout le monde est unique ? Dans le cas de mes lectures, il m'arrive que je n'accroche pas sur un auteur ou que je trouve qu'il est un peu trop Déjà vu). Pour mon premier Bukowski , j'en ressors ravie,mais je vous donne un petit avertissement, car je ne crois pas que Women est un livre grand public. Si vous n'aimez pas les gens qui parlent cru, qui parlent de sexe, de drogues et de déchéance, n'achetez pas ce livre. De plus, si vous cherchez une intrigue ce n'est pas dans ce livre que vous allez en trouver. Ce n'est pas un roman, ni un essai, ni une nouvelle; c'est une autobiographie fictive (enfin je le suppose). C'est le quotidien d'Henri Chinaski à travers l'alcool, les femmes et sa démarche d'écriture. Il n'y a pas d'intrigue, de texte qui sort de l'ordinaire, mais il y a une humanité particulière et une personnalité hors du commun, un peu disjoncté.

Je donne 4 verres de Whisky sur 5 , car j'ai été charmée par l'écriture franche et marginale. Par l'honnêteté de ses propos ainsi que ses dialogues très imagés. Je conseille cette lecture, ou n'importe quel autre Bukowski, pour toi qui n'aimes pas la censure, qui aime le sexe, la drogue et le rock n roll. Charles Bukowski est un classique de la vulgarité et de la débauche.



Citation : 1) L'alcool permet de se sentir bien même en compagnie d'écrivains. 2) L'alcool facilite le contact avec les gens qui n'ont jamais lu un livre. 3) Grâce à l'alcool, on peu, même si l'on est germaniste paraître inventif et spirituel. Michaël Krüger


3 commentaires:

  1. Je suis tombée sur ta chronique via Livraddict :)

    C'est donc ton premier Bukowski? Tu en as lu d'autres depuis?

    Personnellement, j'ai trouvé que c'était un de ses pires romans tout simplement parce qu'il est très répétitif dans ses histoires. Alors que si tu lis Contes de la folie ordinaire par exemple, c'est plus varié, ses histoires sont un brin plus folles voire poétiquement vulgaires (je ne sais pas si c'est compréhensible :P). Mais Women est celui que j'ai le moins aimé pour ma part.


    J'aime aussi ce genre d'auteurs! D'ailleurs, je ne sais pas si tu connais Henry Miller, il est pas mal dans son genre non plus. Beigbeder est fantastique et plus contemporain, c'est plus facile à lire aussi. En tout cas, tu as de bon gout, ça fait plaisir à voir :D

    Bonne continuation !

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  2. :) Merci c'est gentil !! J'aime beaucoup Beigbeder! J'apprécie même son petit côté arrogant au coeur tendre !
    Au plaisir de voir tes goûts de lecture à toi !:)

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  3. Assez mauvaise critique...
    Et comparer l'autre begbetruc à Bukowski, ce n'est pas possible. Et je suis pourtant loin de trouver que ce dernier soit le plus grand des écrivains.
    Quand à son côté vulgaire, il cache une énorme sensibilité. Et puis, des romans sans véritable trame, il y en a un paquet. Et ce sont tous de romans. Envers et contre tout présupposé. D'ailleurs, il y a bien une trame dans ce livre, pas toujours visible, surtout au début, mais tout de même là.

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