Bibliomania : livres en cours

jeudi 30 décembre 2010

Baby Challenge 2011



La nouveauté, cette année, c'est qu'on vous propose des baby-challenges par genre !

Voici donc la sélection des 20 titres contemporains les plus plébiscités (attention : pour les baby-challenges, nous ne tenons compte que des premiers tomes de saga pour ne pas qu'une saga se retrouve trop souvent citée dans la sélection.)

Le but du "baby-challenge" est de lire le plus possible de cette sélection !

Vous pouvez lire les livres dès maintenant si ce challenge vous intéresse, le but n'est pas comme le Big Challenge de lire un nombre de livres en une année, c'est d'arriver au Perfect, à 20/20 au 31.12.2011 !

Fin 2011, nous vous attribuerons des médailles qui seront visibles sur votre profil :

Médaille d'or : 20/20
Médaille d'argent : 16/20
Médaille de bronze : 12/20
Médaille de chocolat : 8/20

1 - Une Prière Pour Owen de John Irving
2 - La Saga Malaussène, tome 1 : Au bonheur des ogres de Daniel Pennac
3 - Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol de Lian Hearn
4 - Entre chiens et loups, tome 1 de Malorie Blackman
5 - Kafka sur le rivage de Haruki Murakami
6 - La porte des enfers de Laurent Gaudé
7 - Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer
8 - Les Thanatonautes de Bernard Werber (lu)
9 - Oscar et la dame rose de Eric-Emmanuel Schmitt (Lu)
10 - L'évangile selon Pilate, suivi de Journal d'un roman volé de Eric-Emmanuel Schmitt (Lu)
11 - Seul le silence de R.J. Ellory
12 - La vie devant soi de Emile Ajar
13 - Le monde de Sophie de Jostein Gaarder (lu)
14 - L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon(lu)

15 - La ferme des animaux de George Orwell
16 - L'enfant de Noé de Eric-Emmanuel Schmitt
17 - Ensemble, c'est tout de Anna Gavalda (lu)
18 - Les enfants de la liberté de Marc Levy
19 - Cosmétique de l'ennemi de Amélie Nothomb
20 - Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé

9/20 :J'ai déjà lu 9 de ses livres, alors il me reste à en lire 11 pour le 31 décembre ( Modification faîte le 3 avril 2011;))

mercredi 29 décembre 2010

Nikolski de Nicholas Dickner

Quatrième de couverture :

A l'aube de la vingtaine, Noah, Joyce et un narrateur non identifié quittent leur lieu de naissance pour entamer une longue migration. Fraîchement débarqués à Montréal, ils tentent de prendre leur vie en main, malgré les erreurs de parcours, les amours défectueuses et leurs arbres généalogiques tordus. Ils se croient seuls; pourtant, leurs trajectoires ne cessent ne se croiser, laissant entrevoir une incontrôlable symétrie au sein de leur existence.

Ma critique :

Je ne savais pas à quoi m’attendre en voyant la couverture qui abordait 3 jolis poissons colorés. Au début, il m’a fallu bien du temps à embarquer dans l’histoire, car je trouvais que la description des trois personnages principaux était franchement trop longue. J’attendais l’action, j’attendais le mystère, l’intrigue. L’histoire de « ces trois petits orphelins (car chaque personnage, est seul au monde, mais de manière différente) m’a attendrie et même réconfortée. L’histoire est douce et agréable, je me suis reconnue dans la personnalité des protagonistes! Le roman n’est pas basé sur une personne, mais sur plusieurs histoires. J’avoue que j'ai eu un petit penchant vers le personnage de Noah et tout ce qui l’entoure. Je le trouve touchant et j’ai senti son cœur battre à travers ses aventures. Ce genre de roman ce lit bien entouré de coussins; avec un bon thé. L'écriture est agréable et bien ficelé. Soyez courageux, car environ 50 pages sont nécessaires pour s’installer dans l’histoire de ces trois exilés, enfuis à Montréal.

Je donne 4 Poissons sur 5 , car en plus de la couverture du livre, plusieurs petits éléments du livre se rapportent aux poissons. Si vous avez envie de quelque chose qui ne sort pas trop de la vie quotidienne, Nikolski est votre poisson. Ah!

mercredi 22 décembre 2010

Contes Carnivores- Bernard Quiriny


Quatrième de couverture :

Un botaniste amoureux de ses plantes carnivores au point leur acheter des kilos de viande rouge, une femme-orange qui se laisse boire par son amant, un évêque argentin qui se dédouble dans sa chambre, une tribu indienne d’Amazonie que linguistes et anthropologistes ont renoncé à comprendre, un musicien qui rêve de faire mugir la Tour Eiffel… tels sont les personnages qui hantent ce recueil de contes aussi drôles qu’abracadabrantesques. Au fil de ces quatorze histoires fantastiques et envoûtantes, Bernard Quiriny distille sa plume carnivore pour mieux nous envoûter.

Mon avis à moi : Lorsque je lis un recueil de nouvelles, il y a « toujours » deux solutions qui s’offrent à moi : a) les nouvelles sont tellement bonnes que j’en demande encore (ce qui est dommage, puisque l’histoire est terminée) ou b) que je n’ai pas le temps d’embarquer, pour moi l’histoire n’a pas offert son plein potentiel.

Malheureusement, dans plusieurs nouvelles de ce recueil l’option B m’est venue en tête.

En ce qui concerne les contes carnivores,je ne peux mettre le doigt sur le mot aimer ou sur le mot détester (détester est un peu fort lorsqu’on parle d’un livre). Pour commencer, je n’ai pas cliqué sur la première nouvelle : Sanguine. Un homme qui épluche et déguste une femme-orange, ne m’impressionne pas. Nous pouvons donc dire que ça part du pied gauche, car j’ai eu un petit jugement pour le reste de l’histoire. J’ai bien aimé Habet aures et mélanges amoureux. Il y en a d’autres que j’ai «apprécié » et d’autres que j’ai trouvé très longues tandis que certaines ont servit de somnifères mais par respect, je lis entièrement le recueil. Je ne peux pas dire que c’est un recueil boudé pour moi mais je ne le recommanderais pas.

J’ai trouvée la plume belle, précise et intelligente, mais je n’ai pas eu d’intérêt pour certaines nouvelles. Il y en a quelques unes qui m’ont fait réfléchir et d’autres où je cherchais constamment le sens (? Où veut-il en venir?).

Je retire toujours quelque chose de positif dans tous les livres que je lis et celui-là, ne fait pas exception. Je ne me suis pas jeté par terre; par rapport à son genre, à sa longueur, à ses descriptions mais je l’ai trouvé drôle à certains moments et même farfelue ! Je donne 3 plantes carnivores sur 5 et je suis généreuse!

Je remercie toutefois partagelecture , à travers ses lectures communes,qui m’a fait découvrir un livre qui ne fait pas partie des livres suggérés dans les librairies de la capitale de Québec.

Petite citation : La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver. Jean Guéhenno


lundi 13 décembre 2010

Au secours pardon- Frédéric Beidbeder


Quatrième de couverture

Au secours pardon raconte l’histoire d’un homme qui se croit libre comme la Russie, et qui va s’apercevoir que la liberté n’existe pas. « C'est l’année de mes quarante ans que je suis devenu complètement fou. » A Moscou, Octave Parango est chargé par une marque de cosmétiques de trouver la plus jolie femme du monde. Lena a la détermination boudeuse des jeunes filles et la beauté d’un ange démoniaque. On se damnerait pour la sauver ou se perdre avec elle. A Moscou, puis à Saint-Pétersbourg, Octave fera les deux. Dans la cathédrale récemment reconstruite, il confesse ses turpitudes à un pape qui hoche la tête avec compassion. Lequel des deux sauvera l’autre ? Lequel des deux périra le premier ?

Mon avis : Je ne peux passer à côté de Beigbeder. Depuis quelques années, je m’amuse à lire ces romans, qui sont autant autobiographiques que fictifs. Bien des gens trouvent qu’il est très vulgaire. Mais, la vérité l'est-elle? Pour ma part, ce n'est pas la vulgarité qui me choque. La vulgarité de Beigbeder est teintée d'honnêteté et de romantisme. Tantôt pessimiste, tantôt extrêmement exalté, l'auteur nous amène dans le « glamour », dans la dérive, dans sa vie. Nous ne savons jamais si les lignes passées sous nos yeux sont puisées de sa vie ou de son imagination et c'est particulièrement pour ça que je retire un certain plaisir à le lire. Principalement connu pour son roman « 99 francs » qui a été adapté au cinéma, Beigbeder a d’autres œuvres à nous faire découvrir. Celle que je veux précisément parler dans cet article est : Au secours pardon, qui est « supposé » être la suite de 99 francs mais à part le passé du personnage, je ne suis pas capable de voir en quoi il pourrait être la suite.

J’ai davantage apprécié Au secours pardon que 99 francs, car l’univers du mannequinat, des artifices, de l’image, de la superficialité est un sujet qui m’intéresse beaucoup. Nous voyons cette univers d’un point de vue pervers et d’un côté réconfortant, même voire paternel. Je ne comprenais pas pourquoi les hommes étaient autant attirés par les jeunes filles. Je ne le comprends pas plus maintenant, mais j’ai pu le voir, j’ai pu l’identifier.

J’ai aimé la façon de voir les sentiments de l’auteur, ses descriptions sont sobres et j’ai accompagné l’auteur dans ses questionnements, ses perversités, dans l’univers du mannequinat, des jeunes filles. Je vous le recommande fortement, car vous allez entrer dans un monde que la plupart des gens n’ont jamais visité ou même imaginé. Allez-y, laisser-vous tenter!

Je donne 4 mannequins en plastique sur 5 à ce livre,car même si ce n’est pas le meilleur livre que j’ai lu de ma vie, il est toujours plaisant de plonger dans un Beigbeder et de découvrir des choses. Les pensées de l’auteur par rapport aux jeunes femmes, au mannequinat, aux artifices de la vie de glamour, m’ont fait réfléchir plus d’une fois! J’aime sa plume, sa vulgarité et derrière tout ça son honnêteté et son cœur tendre…à lire!


Citation du livre : J'avais grandi dans une famille décomposée, avant de décomposer la mienne. Frédéric Beigbeder