Bibliomania : livres en cours

dimanche 2 janvier 2011

Contre Dieu- Patrick Sénécal



Quatrième de couverture :

Que se passe-t-il dans la tête d'un homme lorsqu'il perd, tout d'un coup, toutes ses raisons de vivre ? Quand tout ce qu'il a construit s'effondre? Que se passe-t-il quand on ne comprend pas pourquoi le sort s'acharne sur nous? Qu'est-ce qui nous retient, maintenant que tout est fini, qu'on n'a plus rien, de ne pas devenir monstrueux ? Sur quoi construit-on sa vie lorsque plus aucune morale ne trouve prise sur nous ? Ta maison devient trop grande, tes amis commencent à t'énerver, tu disparais, tu te caches, tu coupes les ponts avec ta réalité, tu n'as même plus envie de voir ta propre famille.
Tu ne cherches aucune aide, tu ne cherches personne. Tu ne veux plus rien. Tu as des idées noires, très noires. Et tu te mets à chercher un respo nsable. Et finalement, tu le trouves. Mais tu ne peux rien contre Lui. Patrick Senécal nous livre ici un roman fulgurant, un Coup de tête au sens le plus strict du terme !

Ma critique : Je viens tout juste d’inscrire le nom du livre que j’allais critiquer et j’ai eu un petit pincement au cœur. Je vous mentirais en disant que ce livre est rempli de joies, de rires et d’artifices. Néanmoins,il n’en est pas moins extraordinaire. Après une dizaine de pages, j’avais une grosse boule de douleur dans le cœur. J’avais peur que cette douleur s’étende sur les 107 pages du livre. Mes hypothèses n’étaient pas fondées, car de la sympathie, de la compassion et même de la pitié se sont emparées de moi. Je me suis posé la question à multiples reprises pendant ma lecture; Est-ce que quelqu’un peut allez aussi loin? Est-ce que nous pouvons nous déconnecter à ce niveau lorsque nous perdons des êtres chers ? Est-ce seulement le style à Sénécal, qui sombre dans le noir, dans le morbide? Lorsque j’ai fermé le livre, je finissais de passer mes yeux sur la dernière page, et les dernières pages, sont pour ma part les meilleures. La fin ne finit pas en queue de poisson,mais bien en grand soupir de tristesse. J’essaie de ne pas trop dévoiler l’histoire, car avec 107 pages, ce petit roman mérite d’être dévoré. Je donne ma note en larmes aujourd’hui, 4 petites larmes, car ce livre m’en a fait verser. Il est difficile d’être insensible, lorsque nous voyons la douleur à l’état pur.



Donc,le petit dernier de Sénécal, est bien écrit (comment pourrait-il faire le contraire?), se concentre sur différentes souffrances que ses précédents ouvrages. Je le sens plus humain, plus sensible tout en conservant sa touche qui fait de lui, un auteur si plaisant à lire!

Citation : Un bon livre est celui qu’on retrouve toujours plein après l’avoir vidé. Jacques Deval.

1 commentaire:

  1. J'ai lu ce livre le mois dernier et j'apprécie beaucoup votre chronique. c'est très juste. J'ai adoré ce livre !

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