Quatrième de couverture :
Un botaniste amoureux de ses plantes carnivores au point leur acheter des kilos de viande rouge, une femme-orange qui se laisse boire par son amant, un évêque argentin qui se dédouble dans sa chambre, une tribu indienne d’Amazonie que linguistes et anthropologistes ont renoncé à comprendre, un musicien qui rêve de faire mugir la Tour Eiffel… tels sont les personnages qui hantent ce recueil de contes aussi drôles qu’abracadabrantesques. Au fil de ces quatorze histoires fantastiques et envoûtantes, Bernard Quiriny distille sa plume carnivore pour mieux nous envoûter.
Mon avis à moi : Lorsque je lis un recueil de nouvelles, il y a « toujours » deux solutions qui s’offrent à moi : a) les nouvelles sont tellement bonnes que j’en demande encore (ce qui est dommage, puisque l’histoire est terminée) ou b) que je n’ai pas le temps d’embarquer, pour moi l’histoire n’a pas offert son plein potentiel.
Malheureusement, dans plusieurs nouvelles de ce recueil l’option B m’est venue en tête.
En ce qui concerne les contes carnivores,je ne peux mettre le doigt sur le mot aimer ou sur le mot détester (détester est un peu fort lorsqu’on parle d’un livre). Pour commencer, je n’ai pas cliqué sur la première nouvelle : Sanguine. Un homme qui épluche et déguste une femme-orange, ne m’impressionne pas. Nous pouvons donc dire que ça part du pied gauche, car j’ai eu un petit jugement pour le reste de l’histoire. J’ai bien aimé Habet aures et mélanges amoureux. Il y en a d’autres que j’ai «apprécié » et d’autres que j’ai trouvé très longues tandis que certaines ont servit de somnifères mais par respect, je lis entièrement le recueil. Je ne peux pas dire que c’est un recueil boudé pour moi mais je ne le recommanderais pas.
J’ai trouvée la plume belle, précise et intelligente, mais je n’ai pas eu d’intérêt pour certaines nouvelles. Il y en a quelques unes qui m’ont fait réfléchir et d’autres où je cherchais constamment le sens (? Où veut-il en venir?).
Je retire toujours quelque chose de positif dans tous les livres que je lis et celui-là, ne fait pas exception. Je ne me suis pas jeté par terre; par rapport à son genre, à sa longueur, à ses descriptions mais je l’ai trouvé drôle à certains moments et même farfelue ! Je donne 3 plantes carnivores sur 5 et je suis généreuse!
Je remercie toutefois partagelecture , à travers ses lectures communes,qui m’a fait découvrir un livre qui ne fait pas partie des livres suggérés dans les librairies de la capitale de Québec.
Petite citation : La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver. Jean Guéhenno
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