Quatrième de couverture :
Que Gaya s'apprête à en épouser un autre, Francis, son ami d'enfance et amoureux d'occasion, aurait peut-être pu l'admettre à la rigueur. mais que le fiancé lui fournisse de la drogue, non !
Surtout qu'il appartient à une drôle de bande, ce fiancé. Et qu'en plus il n'aime pas les filles. Et là, ça devient carrément louche. parce qu'elle est d'une famille très riche, la petite Gaya. Alors il fonce, Francis. Beaucoup de bagarres, pas mal de sexe, quelques morts.
Il faut ce qu'il faut : sans ça, elles se rendent pas compte !
Un "Vernon Sullivan" percutant, qui classe sans conteste Boris Vian parmi les classiques du polar noir.
Ma critique : C’est fou, comment un roman de Boris Vian peut m’apporter le sourire aux lèvres ! J’aime ses métaphores, ses histoires à double sens; ses personnages qui me semblent attachants, même lorsqu’ils sont des criminels. J’aime la personnalité particulière de l’auteur qui s’échappe dans chacun de ses romans.
Vous voyez bien que j’ai aimé "Elles se rendent pas compte de Boris Vian". Ce livre se lit comme un petit pain chaud; l’histoire est drôle et mordante, l’intrigue nous tient jusqu’au bout. Francis et son ami Ritchie, me font penser à Laurel et Hardy, ce couple de comiques qui frisent toujours la bagarre douce et sociale. Ils insèrent des situations de viol, de vol, de bagarres et de meurtres, de façon subtile et même absurde. Je me suis demandé à quelques reprises si c’était bien un crime qu’ils commettaient ou simplement une blague.
Je me suis demandé si l’histoire n’est pas tout simplement un rêve ou un fantasme de ce cher Francis. Les méchants de l’histoire «ont quasiment l’air » sympathiques et nous les prenons en pitié, avec une certaine compassion pour s’avoir embourbée dans cette histoire abracadabrante. J’aurais bien étiré la sauce avec un tome 2…(un tome 2 avec d'autres péripéties)
À lire pour passer un bon moment avec ce classique, ce fabuleux Boris Vian.
Je donne 4.2 petits pistolets en plastique sur 5 (l’histoire de ces criminels est tellement enfantine que je l’illustre avec un pistolet en plastique pour enfants), pour son croquant, son mordant et sa façon de nous faire sourire,rire et d’en demander toujours plus…Je sais 4.2, c'est plutôt précis...
Sans oublier la petite tradition qui s'installe de la citation : Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilate le temps de vivre. Daniel Pennac- Comme un roman
Relu très récemment moi aussi, avec le même plaisir évident que toi.
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